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Le débat a déjà eu lieu

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josephgibert
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Le débat a déjà eu lieu

Message par josephgibert »

Fritch à père Auguste : « Le débat a déjà eu lieu »
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Le président de la Polynésie française, Edouard Fritch, a répondu mardi aux attaques du président de l’association 193, père Auguste Ube-Carlson, qui dénonçait le silence du gouvernement alors que la pétition demandant un référendum populaire sur la question du nucléaire rassemble plus de 42000 signatures. Dans sa lettre ouverte, Edouard Fritch évoque un débat qui a « finalement déjà eu lieu depuis toutes ces années » et s’interroge sur les réelles motivations du père Auguste.

Dans une lettre ouverte adressée mardi après-midi aux médias, le président de la Polynésie française, Edouard Fritch, a répondu aux attaques du président de l’association 193, Père Auguste Ube-Carlson. Ce dernier, dénonçant le silence du gouvernement alors que la pétition lancé par son association et demandant un référendum populaire sur la question du nucléaire rassemble plus de 42000 signatures, parlait de « déni de démocratie ». Dans sa réponse Edouard Fritch revient sur le débat qui à son sens a « finalement déjà eu lieu depuis toutes ces années, et la question que vous souhaitez poser a déjà trouvé sa réponse : oui, l’Etat a bien une responsabilité en ce qui concerne les conséquences sanitaires, environnementales et sociales.» Et Edouard Fritch de rappeler les propos tenus par le président de la République, François Hollande, le 22 février dernier devant les élus de la Polynésie française : « Je reconnais que les essais nucléaires menés entre 1966 et 1996 en Polynésie française ont eu un impact environnemental, provoqué des conséquences sanitaires et aussi, et c’est un paradoxe, entrainé des bouleversements sociaux lorsque les essais eux-mêmes ont cessés ». Devant l’interrogation de père Auguste sur la « posture » du gouvernement, Edouard Fritch poursuit en retournant la question. « Je me demande, compte-tenu de la teneur de vos propos à l’égard du gouvernement, si vous ne vous êtes pas lancé dans une croisade politique qui s’éloigne du message que vous affirmez porter. » écrit-il avant de conclure sur sa volonté « que l’Etat aille jusqu’au bout de ses engagements. Nous y travaillons afin de pouvoir un jour définitivement tourner cette page traumatisante pour notre Peuple. »
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