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Les militants du nucléaires se disent « humiliés »

(Photo de Raymond Capra)
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Les militants du nucléaires se disent « humiliés »

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La semaine dernière, les associations Moruroa e Tatou, 193 et le syndicat No te aru tai mareva ont appelé la population à manifester le jour de la visite du chef de l’État sur le fenua. Les manifestants étaient au rendez-vous lundi, à chacune des étapes de la visite présidentielle, mais les forces de l’ordre les ont délogés. Les militants en sont ressortis consternés.

Dès 5h30 lundi matin, une vingtaine de manifestants faisaient le pied de grue à l’entrée du cimetière de l’Uranie pour accueillir François Hollande. Mais quelques minutes avant l’arrivée du chef de l’État, la police leur a demandé d’aller se placer de l’autre coté de la route. Une heure plus tard, lorsque le président est allé déposer une gerbe devant le monument aux morts de l’avenue Pouvana’a a Oopa, une cinquantaine d’autres manifestants étaient présents. Ils brandissaient de larges banderoles mais attendaient sagement au niveau du carrefour de l’avenue du général De Gaulle. Une manifestation « pacifique » qui n’a pas été du goût des forces de l’ordre. Une quinzaine de policiers ont encerclé les manifestants et les ont contraint à se reculer de plusieurs mètres. Bousculés par les gardiens de la paix, les manifestants ont élevé la voix et le ton est très vite monté. Le président de l’association Moruroa e tatou, Roland Oldham, a réussi à apaiser les esprits mais s’est dit lui-même indigné. « Respect et dignité n’y étaient pas ».

Un peu plus tard, lorsque le chef de l’État s’est rendu à Pirae pour visiter les logements sociaux du domaine Labbé, une vingtaine de manifestants l’attendaient. Là encore, les manifestants ont été priés de quitter les lieux et on été escorté par cinq policiers jusqu’en bas de la route de l’hippodrome. Fidèles à leurs consignes pacifistes, les militants ont abdiqué sans broncher. En fin de matinée, ils se sont donnés rendez-vous avenue Pouvana’a a Oopa, au moment où François Hollande se trouvait à la présidence. Les forces de l’ordre leur ont une nouvelle fois demandé de se retrancher dans un coin reculé, près du CESC. Plus d’une vingtaine de policiers et de gendarmes en gilet pare-balle les encerclaient avant de finalement leur demander de quitter les lieux et d’aller protester du coté de la stèle de Moruroa e tatou, au fond du parc Paofai. Les militants ont pris ces heurts avec sourire et philosophie. Ils étaient tout de même très amers.
Pièces jointes
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