Une anecdote telle que racontée par l'adjt/c Loilier (dit pépé) que j'ai connu comme chef d'atelier à Istres (Bouches du Rhone)
Sur l'un des sites, en bordure de l'océan, derrière les ateliers, il y avait les WC. L'installation était plus que rudimentaire car il s'agissait d'un fut de 200 litres semi enterré dans le corail, deux planches en travers, quelques feuilles de cocotier pour avoir un peu d'intimité et les latrines étaient opérationnelles pour recevoir les commissions solides (pour pisser, il suffisait de tourner le dos au vent).
Un jour, l'adjudant (chef ?) Taillefer, accroupi, pantalon baissé, se soulageait les entrailles tout en fumant. Ayant fini de tirer des bouffées sur sa clope, il ne trouva rien de mieux que de jeter le mégot dans le bidon aux trois-quarts plein...
Comme chacun sait, ou doit savoir, de la merde, quelle soit animale ou humaine, en fermentant dégage un gaz (le méthane) qui est très inflammable et même très explosif lorsqu'il est concentré...
Dans son malheur il a eu la chance que le mélange merdique était assez liquide ce qui a neutralisé la chaleur... donc il n'y a pas eu de brulures...
Chaque fois que pépé racontait cette histoire, il en riait au point de s'étouffer...