Une grande soif
Publié : 20 août 2009, 18:54
En ces temps de canicule, voila que me revient en mémoire une anecdote qui met arrivé sur l’atoll de Hao en 1966.
Je transportais du sable depuis la sablière que l’on appelait aussi « les marions » vers la base.
A mis chemin entre « les marions » et le centre du CEA, j’ai crevé une roue à l’avant droit du TE25. J’ai donc hélé un camarade qui lui aussi transportait du sable avec son TE25 pour que l’on m’apporte une roue, un cric, etc.
La chaleur était écrasante, le vent qui habituellement apportait la fraicheur de l’océan n’apportait rien de cela mais de la chaleur sèche. Le 4x4 de la section transport arrive avec la roue. Nous nous mettons au travail à lever le devant du bahut, puis à desserrer les gougeons de roue. Le plus dur reste à faire, descendre la roue du 4x4, puis enlever la roue crevée et mettre la roue de secours. Sur le papier cela est facile à écrire mais plus difficile sur le terrain à réaliser surtout quand on a des gaillards qui pèsent environ 60 kilos chacun et que la roue en fait 250 kilos environ ou peut être plus.
Mais bon le travail est fait, la gorge est sèche de chez sèche, je demande au camarade dont j’ai pour une fois oublié de qui il s’agissait, s'il avait amené de quoi boire. Sa réponse est négative et la gorge se serre encore plus. Dans la nuit précédente il avait plut et les quelques nids de poule étaient plein d’eau, je pensais que le sel serait descendu au fond du trou et que l’eau serait buvable, mais il n’en été rien, l’eau était très salée et imbuvable tellement elle était salée.
Nous sommes rentrés ventre à terre vers la section transport et ventre à terre avec un TE25 chargé ça frise le mur du son. Mais arrivé, je crois que j'ai bu la réserve d'eau de Hao.
Bien sur que cette belle histoire qui m’a donné soif quarante trois ans après, et de ce pas je vais boire un Monaco bien frais.
Je transportais du sable depuis la sablière que l’on appelait aussi « les marions » vers la base.
A mis chemin entre « les marions » et le centre du CEA, j’ai crevé une roue à l’avant droit du TE25. J’ai donc hélé un camarade qui lui aussi transportait du sable avec son TE25 pour que l’on m’apporte une roue, un cric, etc.
La chaleur était écrasante, le vent qui habituellement apportait la fraicheur de l’océan n’apportait rien de cela mais de la chaleur sèche. Le 4x4 de la section transport arrive avec la roue. Nous nous mettons au travail à lever le devant du bahut, puis à desserrer les gougeons de roue. Le plus dur reste à faire, descendre la roue du 4x4, puis enlever la roue crevée et mettre la roue de secours. Sur le papier cela est facile à écrire mais plus difficile sur le terrain à réaliser surtout quand on a des gaillards qui pèsent environ 60 kilos chacun et que la roue en fait 250 kilos environ ou peut être plus.
Mais bon le travail est fait, la gorge est sèche de chez sèche, je demande au camarade dont j’ai pour une fois oublié de qui il s’agissait, s'il avait amené de quoi boire. Sa réponse est négative et la gorge se serre encore plus. Dans la nuit précédente il avait plut et les quelques nids de poule étaient plein d’eau, je pensais que le sel serait descendu au fond du trou et que l’eau serait buvable, mais il n’en été rien, l’eau était très salée et imbuvable tellement elle était salée.
Nous sommes rentrés ventre à terre vers la section transport et ventre à terre avec un TE25 chargé ça frise le mur du son. Mais arrivé, je crois que j'ai bu la réserve d'eau de Hao.
Bien sur que cette belle histoire qui m’a donné soif quarante trois ans après, et de ce pas je vais boire un Monaco bien frais.
